Elfic 2015
Rendez-vous désormais coutumier, les Elfic.
La lance était en petit comité pour accompagner sa grande soeur la CATA.
En plus de Julie (sous les couleurs CATA en sa vertu de présidente), il y avait aussi Drako (orateur du samedi) et Olympe, David et Géraldine (en civil pour cette dernière), sans parler du revenant Tezlat (aussi en civil et hors Lance depuis quelque temps). Le campement était beau, avec plusieurs nouvelles tentes et nouvelles têtes. En l'absence de Mormal, c'est Frankie qui se dévoua pour faire couler son sang et contenter le public : un beau nez fendu et 7 points de suture. On eut aussi droit à deux Fulguro-poings (ou Fulguro-fists), un le samedi, un le dimanche. D'ailleurs, petite lice le samedi, grande lice digne d'un terrain de foot le dimanche (à la suite du spectacle de fauconnerie).
Merci à la CATA et à l'année prochaine !
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Qu'est-ce qu'une lance ?
Les lances sont des unités militaires du XVe s.
Jusqu'au XVe siècle, pour faire la guerre, le roi de France faisait appel à ses vassaux selon la coutume du ban. Ceux-ci devaient servir leur seigneur pendant 40 jours. Passé ce délai, le roi devait faire appel à des mercenaires pour poursuivre le combat. A la fin des hostilités, ces "écorcheurs" inoccupés avaient une fâcheuse tendance à piller le pays.
Charles VII met fin à cette situation en créant la première armée permanente. L'ordonnance prise à Louppy-le-Châtel le 26 mai 1445 créé les compagnies de l'ordonnance ou compagnes d'ordonnance. Chaque compagnie est dirigée par un capitaine nommé par le roi, et est composée d'une centaine de "lances garnies" (constituées de... mercenaires).
Chacune des lances comprend 6 hommes, à cheval mais combattant à pied :
- Un homme d'armes, en armure, qui commande la lance ;
- Un coutilier ;
- Un page ;
- Deux archers ;
- Un valet ;
Avec au départ 15 compagnies, le roi dispose de 9 000 hommes.

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Drako von Münsingen
Homme d'armes de la lance rouge / Über membre fondateur et actif
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Né en 1376 à Münsingen, dans le canton suisse de Berne, Dreik grandit dans une famille aisée dont les cadets ont l'habitude de vendre leurs services de mercenaires aux diverses armées européennes. Lui-même intègre dès 1392 la compagnie que dirige son oncle et, comme les deux hommes portent le même prénom, on lui donne le surnom de « Drako ».En 1399, la compagnie de l'oncle Dreik est recrutée par Henri de Bolingbroke, duc de Lancastre et cousin du roi d'Angleterre Richard II (petit-fils d'Edouard III et fils du « Prince noir ») à qui il reproche son gouvernement tyrannique. Elle passe la Manche et participe à la destitution du tyran. En remerciement de son comportement héroïque à la bataille de Ravenspurn, Henri (devenu le roi Henri IV) fait Drako chevalier. Les armes que ce dernier choisit rappellent ses origines : pour meuble, la croix suisse et, pour couleurs, l'or, le sable et la gueule du canton de Berne. Ces honneurs ne s'accompagnant pas de terres, il doit cependant demeurer dans la compagnie où, par dérision, ses frères d'armes le qualifient désormais de « prince » de Münsingen.
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