| Mormal |
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Coutilier de la lance rouge / Membre actif On m’appelle Mormal. Mon nom de famille est Boone, ce qui signifie "haricot" en flamand. Ma famille est originaire de la région de Bruges, mais j'ai grandi dans le Hainaut près de Le Quesnoy.
Je suis issu d'une famille de Klauwaerts qui s'est illustrée notamment sous Gui de Dampierre à la Bataille de Furnes (malgré la défaite face à Philippe IV) et à Courtrai lors de la fameuse bataille des Éperons d'Or le 11 juillet 1302. Mon père quitta la Flandre pour Le Quesnoy et la forêt de Mormal dans le Hainaut d’où je tire mon nom. Il se mit au service d'Albert Ier duc de Bavière-Straubing, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande puis de son fils Guillaume IV comme garde forestier.
Instruit par mon père au maniement de l'épée, du goedendag et de la lance, je passai ma jeunesse à courir sus aux braconniers et aux bandits. Je participai en 1402 à la reconquête de la Frise et à la répression d'une révolte en Hainaut, conduit par les seigneurs d'Arkel en 1404. Ceux-ci, vaincus, vendirent leurs terres au duc de Gueldre, mais Guillaume de Wittelsbach (Guillaume IV de Hainaut) refusa d'accepter la vente, et nous combattîmes le duc de Gueldre pendant de nombreuses années. Le frère de Guillaume, le prince-évêque Jean, ayant été chassé de Liège, nous combattîmes les Liégeois pour remettre son frère sur son trône épiscopal. Alliés aux Bourguignons, nous intervînmes à leurs côtés dans la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : cette intervention fut déterminante surtout pour apaiser le conflit entre les protagonistes, suite à l’assassinat du duc d’Orléans, par les sbires de Jean-Sans-Peur, le 23 novembre 1407.
Charles VI roi de France, pour apaiser les belligérants suite à cet assassinat, convoqua le duc de Bourgogne et les enfants du défunt, le 28 février 1409 à Chartres : il chargea également le comte Guillaume IV de Hainaut (beau-frère de Jean-sans-Peur, duc de Bourgogne) d’assurer, à la tête de 400 hommes d’armes et de 100 archers, la protection de chacune des délégations lors de ses déplacements et de s’engager à se ranger aux côtés du parti éventuellement agressé.
C'est à cette occasion qu'on me parla du seigneur Von Münsingen qui était à la recherche de coutilier. Fort de mon expérience militaire et de mon titre d'écuyer octroyé par Guillaume de Hainaut, je vis là l'occasion de voir du pays sous les ordres d’un homme d’arme juste, renommé bon pour ses hommes et redoutable pour ses ennemis. Participations :
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